jeudi 10 janvier 2008

Comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe

Dr Folamour (Dr. Strangelove or: How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb)Film de 64, ce bijou d'humour noir est une oeuvre de l'immortel Stanley Kubrick. Peter Sellers (panthère Rose) y incarne 3 rôles !.

En pleine Guerre froide. Le général américain Jack D. Ripper, frappé de folie paranoïaque, décide d’envoyer des bombardiers B-52 frapper l’URSS ; en effet d'après ce dernier les communistes veulent s'en prendre aux fluides corporels du peuple américain. Le président des Etats-unis commande une réunion d'urgence dans la salle de guerre souterraine pour tenter d'éviter une Guerre nucléaire avec l'aide de l'URSS

Un débat s’engage alors entre les tenants des différentes options politiques et militaires qui s’offrent au président. Le président, l'émissaire russe, le général Turgidson et le docteur Folamour tentent de résoudre la situation. Si une des bombes américaine frappe l'URSS, la machine infernale, entrera en action, anéantissant toute forme de vie sur terre.

Ce film, comme bon nombre de ceux de Kubrick est bien encré dans le présent. Vieux de 40 ans, la situation n'a guère évoluer depuis la crise de la baie des cochons et nous sommes toujours a la merci qu'un imbécile appuie sur le mauvais bouton.

Les personnages sont pour la plupart des caricatures de personnages ayant existé et leur dialogue des reprises de théorie fumeuse énoncés pendant les heures sombre de notre histoire : les solutions proposées par le Dr Folamour, le discour du Général Jack Ripper, le comportement stupide de la plupart des protagonistes...

On nous rappelle dans ce film les conséquences dramatique que peuvent engendrer la vanité, la peur de l'autre et le jusqu'au boutisme.

Doit on voir dans, dans la scène finale avant la catastrophe, dans les pas "miraculeux" qu'effectue le Docteur Folamour un signe que le nazisme pourrait alors reprendre pied ?

Un film a voir absolument.

Bande annonce :


Scène Finale :

Dr Folamour : Messieurs, j'ai un plan... Mon Fuhrer !... Je marche !


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